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vendredi 21 janvier 2011

[Dan bis] Sa taille fait de lui le coupable idéal


Passagère régulière de l’autobus, je fais partie des témoins privilégiés des différentes scènes qui se déroulent quotidiennement dans ces véhicules imposants. Nous menant toujours ou presque à destination, les autobus sont souvent la cause d’accidents ; du moins c’est ce que raconte l’autre partie impliquée dans de « petites » carambolages…

Jeudi 20 janvier, les tamouls célèbrent le Thaipoosam Cavadee. Des déviations sont prévues pour le bon déroulement des processions. Ce qui est d’ailleurs le cas à Quatre-Bornes…enfin presque puisque déviations, il n’y a en avait pas vraiment à ma connaissance hein (et en plein centre-ville). Juste des policiers pour gérer la circulation. Les dévots bloquant de temps en temps le trafic, les nerfs étaient plutôt à vif…surtout pour les conducteurs et les contrôleurs d’autobus !

Dans un petit chemin de la ville Fleurs, l’autobus se dirige doucement mais surement vers sa destination. Cependant un van devait couper court à son projet. L’autobus aurait heurté l’autre véhicule ! Bien décidé à ne pas se laisser faire, le chauffeur du van (au look très bollywoodien) descend de son véhicule pour passer un savon au chauffeur du bus. Les badauds commencent alors à augmenter (homme sur sa maison, petit fouteur de trouble, veillard….)

Chauffeur bollywoodien : Van nef saaa ! oune raye mo van ! Ou croire couma ou vié bis sa ! (C’est un van neuf, vous avez rayé mon van ! Vous avez cru qu’il était comme votre vieux bus !)

Chauffeur du bus : Kine arriver la ? Nanier pane rayer la ! Pane tap ar ou ! (Que se passe-t-il ? Il n’y a rien de rayé là. On ne vous a pas heurté !)

Les passagers du bus (surtout les femmes) : Li p coz menti ! Guet sa distance la couma ine capav tape ar li / Nu aller sofer ! / Li p rod cash !/ Nu alllller ! (Il ment ! Regardez toute cette distance – qui sépare l’autobus du van – comment on aurait pu heurter le van ? / Chauffeur, partons ! / Il veut de l’argent / Partons !)

Le bollywoodien, très énervé, fait mine d’appeler je ne sais qui – la police peut-être ? Après des minutes de blabla, il s’énerve encore plus et met un grand coup de pied dans le vieux bus ! Heureusement qu’il est costaud, le bus pas le bollywoodien, sinon on aurait tous fait connaissance avec le bitume.

Mettant l’huile sur le feu, le petit fouteur de trouble cracha : Donnne sofer la 2-3 claques sa va apran li (mettez deux-claques au chauffeur, ça lui apprendra)
Entre-temps, les passagers du van sont également descendus pour prendre connaissance de la situation. Femme et enfants commencent alors à pleurer…Un autre prend une serviette pour nettoyer le van sous le regard de plusieurs personnes. « Li p rod casssse ! » entend-on dans le bus. « Samem ki li p rodé ».

Pour régler la situation, le chauffeur de bus propose alors d’aller au poste de police. Option refusée par le chauffeur de van. De l’argent peut-être ? Non plus. Finalement après avoir pété une durite, les deux chauffeurs sont partis chacun de leur côté...Le van n’était vraiment pas amoché (bollywoodien s’en est peut-être rendu compte pour dire « aller laisse tomber, laisse tomber »!)

On a pu reprendre la route en toute tranquillité, enfin presque puisque devant des dévots nous attendaient… ^^

J’ai été très surprise par les personnes qui sont arrivées sur les lieux après ce petit accident ! Ils ont tout de suite accusé le chauffeur du bus et ont même voulu le « tabasser ». Pourquoi accuse-t-on toujours les autobus ? Ne devrait-on pas se renseigner d’abord sur les circonstances de l’accident avant de lancer des pierres aux mastodontes qui nous conduisent chaque jour à bon port ?

Qu’en est-il de ces petits chemins que doivent emprunter chaque jour ces véhicules ? Il faudrait peut-être y penser avant qu’un accident plus grave ne se produise… Mais comme on dit ici « après la mort, la tisane » …

(Témoin de la scène, le van est passé sans toucher l’autobus hein…) 

mercredi 19 janvier 2011

[DAN BIS] Les «mini-racailles» du pays

Passagère régulière de l’autobus, je fais partie des témoins privilégiés des différentes scènes qui se déroulent quotidiennement dans ces véhicules imposants. Nous menant toujours ou presque à destination, les autobus sont empruntés chaque jour par des milliers de personnes, surtout des collégiens…

Futurs dirigeants du pays (ou pas), ces collégiens*, lorsqu’ils sont en groupe, se sentent très puissant. Ils parlent forts. Bizarrement ce sont surtout les filles qui mettent le volume au maximum. Et que je te parle de machin et que je te parle de truc et que je te raconte des trucs et que je fais chier la Pingouine qui a mal au crâne….Les gars, eux, se la jouent petites racailles en tirant sur la corde qui active la sonnette ! Et que je tire, et que je te tire sur ta corde !!! Cette activité puérile énerve forcement le contrôleur qui fait la tronche…étant vieux il ne peut rien faire de plus face à 17 racailles en puissance.

Continuant sur sa lancée, le troupeau s’agite encore plus…au point de sortir le chauffeur de sa cabine !

Chauffeur : DESANNNN !!! TONE SONNE TO DESAN ! Zot ale lekol pa coner ki zot aprane (Descends, tu as sonné, tu descends. Mais qu’est-ce que vous apprenez à l’école)

Le caïd : Mone sonner parski ti ena ene ti garson ki ti p desan (J’ai sonné parce qu’il y avait un petit garçon qui allait descendre)

Chauffeur : DESSSSANNNN, tone sonner plisier fois, dessan (Descends, tu as sonné plusieurs fois alors tu descends)
Le caïd : Pas moiii saa, clensy sa (Ce n’était pas moi, c’était Clensy)

Transpirant, juste au dos, le chauffeur regagne sa cabine et poursuit sa route jusqu’à ce que le petit caïd et ses disciples arrivent à destination. En descendant, petit caïd jette un regard de tueur au chauffeur qui lui fera un petit signe insultant de la main…

« Zot ale lekol pa coner ki zot aprane », en tout cas pas les bonnes manières… car outre leur grande gueule face à l’autorité, ils agissent également comme des sauvages à la gare en poussant tous les civils sur leurs passage et en jetant leur bouteille de coca sur leurs copains…juste pour rigoler.

*Pas tous hein...

mercredi 8 décembre 2010

Cette année le père Noël, c’est nous !

Gens, en décembre nous recevons tous « beaucoup » de sous ! Alors pourquoi ne pas faire une bonne action en pensant un peu aux familles mauriciennes qui sont dans le besoin ?
Pour aider rien de plus simple ! Il suffit d’envoyer Lakaz au 8980 pour contribuez Rs 10 !!!!! Après l’envoi de votre petit texto, vous recevrez le message suivant : « Lions Club de Port Louis vous remercie de votre contribution » Et moi aussi je vous remercie Piouk Piouk !

Vous avez jusqu’au 14 décembre ! Ci-dessous un article détaillé sur cette action :

Construction de 100 maisons pour les démunis

Envoyez “lakaz” par Sms sur le 8990 ou faites vos promesses de dons en appelant sur le 203 9988 du 7 au 14 décembre. Ce numéro sera opérationnel auprès de Mauritius Telecom à travers un Call centre ouvert 24/7. Chaque Sms représente une contribution de Rs 10 au projet. Pourquoi Rs 10.00 ? Pour que les membres du public participent à ce projet national et patriotique. Le Lions Club de Port-Louis fait un appel au public, aux compagnies et aux sociétés de participer à cette campagne et de faire preuve de générosité pour le bien-être de nos concitoyens.

Le Lions Club de Port-Louis a tenu un point de presse mercredi à l’hôtel Le Labourdonnais à Port-Louis pour expliquer son projet phare intitulé “SMS Lakaz pou Maleré”. “Le but de ce projet est de construire une centaine de maisons à Bois Marchand et dans les régions avoisinantes pour les plus démunis. Cela vu que plusieurs familles vivent actuellement dans des situations déplorables et inacceptables”. C’est qu’a déclaré Bruno Lebreux, président du Lions Club de Port-Louis. Ce projet est une initiative du Lions Club en collaboration avec le ministère de l’Intégration sociale, la National Empowerment Foundation (NEF) et le Corporate Social Responsibility National Committee.

C’est après plusieurs visites que le Lions Club de Port-Louis a décidé d’aller de l’avant avec le projet de construction des maisons afin d’améliorer la qualité de la vie de ces familles. Cependant, les bénéficiaires de ces maisons doivent satisfaire certaines critères établis par le ‘Eradication of Absolute Poverty’ (EAP). Ils doivent avoir un revenu mensuel de moins de Rs 5 000, être détenteurs d’un terrain en toute propriété ou à bail et signer un contrat social obligatoire entre les bénéficiaires, la National Empowerment Foundation (NEF) et le Lions Club. Ces familles devront impérativement respecter les normes d’hygiène et de sécurité, suivre un programme de planning familial, assurer l’éducation de leurs enfants et maintenir un environnement sain dans la localité avec l’aide des travailleurs sociaux.

Le club a identifié une centaine de familles à Bois Marchand qui sont susceptibles de devenir les propriétaires des ‘low-cost’ houses. Avec des Professionnels qui ont travaillé volontairement sur ce projet, le lions Club a pu finaliser deux prototypes de maison au coût individuel de Rs 250 000, dont celle qui est rectangulaire avec une superficie de 578 pieds carrés et celle qui est carré avec une superficie de 565 pieds carrés. Chaque maison comprend deux chambres, un living, une cuisine, une salle de bains et une toilette. La maison sera pourvue des appareils sanitaires, de l’électricité, d’une chauffe eau solaire, d’un réservoir, et d’un “septic tank”.

Outre, le Mauritius Telecom, à travers son CSR programme, contribue Rs 10 M dans ce projet. La NEF apportera aussi un soutien financier. A travers cette campagne ‘SMS LAKAZ POU MALERÉ’, le club espère récolter une somme de Rs 8 M pour boucler leur budget. Ils ont approché les trois opérateurs de téléphonie mobile notamment Orange, Emtel et MTML qui ont immédiatement accepté d’apporter leur aide.

Le premier club, sous cette appellation, fut fondé par l’Américain Melvin Jones en 1917 avec comme devise le service à la société. Sous l’impulsion de Helen Keller, les délégués des Lions Club s’adonnèrent au travail pour le bien-être des malvoyants. Les Lions furent les pionniers dans la propagation de la canne blanche et organisèrent des levées de fonds pour vulgariser le braille. Il y a 45 000 Clubs Lion dans 206 pays avec 1,4 M de membres. Sur le plan local, sept clubs Lions existent notamment le Lions Club de Port-Louis, dont les réalisations depuis 1968 sont nombreuses.

via orange
via via lematinal

lundi 23 août 2010

Campagne pour les vieux...

campagne elder
Oh toi, personne âgée qui a tant fait pour ce pays qui tente de faire de son mieux avec ses grosses têtes en haut de l’échelle.

Oh toi, personne âgée qui n’hésite pas à partager ses connaissances avec les sales gosses mauriciens qui sont plus tournés vers Twilight de merde, Iphone interdit aux gauchers et Playstation en tout genre.

Oh toi, personne âgée nous te devons le respect...et dans le cadre de la campagne de sensibilisation contre la maltraitance des personnes âgées (Elder Abuse Awareness Campaign*) je te rends hommage à travers un petit dessin qui interpellera peut-être certains jeunes égarés du net.






*Faut cliquer, mon dessin est trop gros.
*La qualité est mauvaise parce que...
*La campagne a débuté le 19 août et prendra fin dans deux semaines
*C'est en créole...euh c'est facile à comprendre sinon bah laissez un message.

vendredi 6 août 2010

Résolution : Tiendra ou tiendra pas ?

C’est le pari du jour, de la semaine, du mois ou de l’année.





blog-1


Après un brainstorming avec 2-3 potes, j’ai enfin décidé de me bouger. Oh oui, tel un cachalot, j’ai eu beaucoup de mal à sortir de ma léthargie…mais il est grand temps de renouer des liens d’amitié et d’amour avec le monde du travail. Donc, je cherche du travail. (bosser chez moi n’en est pas un hein).

Enfin je cherchais avant également mais je cherchais à la mode d’un chômeur endurci qui ne souhaitait plus remettre les pieds dans ce monde de bisounours et de gens cools à chaque mètre carré. Mais je me suis fait une raison. Donc je cherche du travail…quel travail ? Je n’en sais trop rien. Ce que je sais c’est qu’il faudra me payer à la Branson et non à la manière des petits indiens fabricants de chaussures américaines.

Ce blog parlera TRAVAIL pendant un bon bout de temps. Ça va être marrant tu vas voir !

dimanche 16 mai 2010

«Billet martien»

billetmartien
En trainant mes pattes fatiguées par des heures de marches durant plusieurs jours, je me suis rendue compte que je n’avais pas écrit de petits billets concoctés grâce à mon cerveau endommagé par des d’heures de séries, télé, youtube, twitter, facebook, gmail, msn , jeanmarcmorandini et courses. Ce n’est pas l’envie qui m’a manquée…mais voyez-vous j’étais très occupée par des d’heures de séries, youtube, twitter, facebook, gmail, msn , jeanmarcmorandini et courses (je me répète là ?!).

Bref, je n’ai pas ouvert l’interface de Blogger pour vous raconter mes activités hautement productives…mais je suis ici pour causer : Ingratitude des parents ou des enfants, c’est selon….

Nous, les jeunes, nous sommes toujours en quête d’indépendance. Nous sommes un peu comme un pays qui cherchons à se détacher de toute autorité suzeraine ou coloniale comme celle de NOS PARENTS. Certains d’entre nous avons la chance d’avoir des parents mielleux merveilleux alors que d’autres sont en conflit avec ces gens qui nous ont mis au monde et qui nous ont élevé afin que nous leur obéissons à la lettre et que nous les vénérons jusqu'à ce qu’ils prennent leur ticket pour l’autre monde. Ceux-là sont des Hitler en puissance souhaitant à tout prix contrôler leur enfant. Ils possèdent l’une des armes les plus craintes et les plus dangereuses. Cette arme c’est une toute petite phrase : «T’ES QU’UN/E INGRAT/E».

Touchés par cette arme destructrice, certains d’entre nous se retrouvent souvent à se poser différentes questions, perdant ainsi confiance en eux. Est-ce que nos parents nous ont mis au monde pour que nous les remerciions chaque jour pour ce qu’ils font pour nous ? Ne sommes nous pas déjà un cadeau pour eux ? En quoi les remercier chaque jour fera de nous des enfants mielleux merveilleux ? Pourquoi nous reprocher d’être ingrat envers eux alors que nous souhaitons uniquement prendre notre envol ?

Depuis le tout premier jour, ils nous ont dicté nos gestes : Marche ! Dis maman ! Dis papa ! Va te coucher ! Fais tes devoirs ! Ils nous ont tracé un bel avenir composé d’études supérieures, de poste qui nous fera gagner des millions, d’une petite maison avec vue sur le supermarché du coin et de la langouste au dîner! Ils nous ont placés sur un piédestal en trimbalant l’un de leurs plus beaux slogans très convaincant : «Mon fils est le meilleur/ Ma fille est la meilleure». Or, derrière cette façade de meilleurs parents du monde marin (oui…on s’enfou de la galaxie maintenant), nous souffrons en silence en nous prédisant un avenir de futur bossu à cause du poids de la pression.

Malgré tout nous avançons en tentant de se tromper de direction sur cette route bien tracée. Ceux qui y arrivent déçoivent toujours et les «T’es qu’un/e ingrat/e» tournent plus que jamais en boucle. Décevant ceux qui nous ont donné la vie devient ainsi pire qu’un crime. Imposer nos propres rêves et opinions sont d’autre part passible à une peine capitale : «Tu ne sais pas ce qui est bien pour toi, nous si ! Alors écoute-nous». La rébellion pointant son nez et l’âge de l’indépendance arrivant à grand pas, les parents doivent capituler. Insultants et insultées, ils nourrissent cette part de rancœurs qui attendent que nous chutons pour nous balancer : «On te l’avait dit ! T’aurais dû nous écouter ! Tu l’as bien cherché !» Sauf que pour nous chaque chute nous rapproche plus prés de la victoire, celle d’être un jour indépendant… d’avoir un travail qui ne correspond en aucun cas aux désirs de nos parents, de réaliser petit à petit nos rêves et de ne plus avoir peur de se faire descendre par : «T’es qu’un/e ingrat/e»…

jeudi 4 mars 2010

L’animatrice qui interprète les rêves grâce...

 ...à un dico

Hier soir alors que je m’apprêtais à aller ronfler, j’ai eu une soudaine envie d’écouter la radio. Ça m’arrive au moins tous les quatre mois. Alors viteeee, j’ai pris le WALKMAN et je me suis installé dans mon lit à matelas orthopédique qui est aussi solide qu’un parpaing. Ecouteurs dans les trous des oreilles (hummm), je cherchais la station qui allait m’occuper le temps que Morphée se décide enfin à faire son boulot.

Après avoir surfé sur RFI, RFM et des stations proposant des chansons de Bollywood, je suis tombée sur la radio locale de mon île Momo préférée : Kool FM. C’est là que l’animatrice a attiré mon attention ! La madame parlait d’interprétation des rêves ! Rien que ça. Rêvant peu depuis des mois, je me suis dit que j’allais écouter cette experte en rêve. Or, j’ai vite fait de ravaler ma curiosité car madame n’était pas vraiment une experte puisqu’elle utilisait un dictionnaire sur les rêves pour interpréter les songes des auditeurs qui ne dormaient pas encore à minuit…

Stupéfaite, j’ai quand même continué à écouter cette émission que je qualifiais alors de daube internationale. Ce qui m’intéressait c’était vraiment les rêves que pouvaient bien faire ces chers Momo ! Parmi les plus passionnants, j’ai retenu le rêve de la mère de famille qui se fait souvent poursuivre par des chiens enragés. Toutefois dans ses rêves, elle réussit quand même à mettre les chiens K.O. Le plus étonnant dans cette histoire c’est que ses enfants aussi font le même rêve ! Et ils mettent aussi les chiens K.O dans leur rêve !

Un autre auditeur a appelé pour dire qu’il faisait des rêves à propos de son ex depuis plus de trois ans, je crois. Une autre faisait des rêves prémonitoires. Un autre des rêves dans lesquels il voit ses parents morts essayant de lui dire quelque chose. Bref, il y en avait à tous les goûts…C’était aussi le cas pour les interprétations !

La leçon de cette histoire ? Et bien on peut faire une émission complète grâce à un dico et il y aura toujours des gens pour écouter…dont moi, mais je ne le referai plus jamais.

samedi 29 août 2009

La Grippe R



Evoluant en parallèle avec la Grippe A(H1N1), la Grippe R aka la Grippe du Ras-le-bol sème elle aussi la terreur. Une terreur silencieuse certes mais tout aussi dévastatrice que sa cousine lointaine. Cette grippe sévit uniquement chez les humains dont l’existence se réduit, à chaque anniversaire, uniquement au travail. Les symptômes sont les suivants : visage rouge de rage, agressivité, excès d’insultes, poings constamment fermés (prêts à mettre K.O), et vertiges. Ces symptômes apparaissent souvent soudainement en particulier en la présence du conzilla.

Le conzilla c’est quoi ? C’est d’abord un lointain cousin de Godzilla qui, lui, n’a pas été inventé par Tanaka Tomoyuki. Le conzilla a le pouvoir de filer la Grippe R rien qu’en sa présence qui n’est jamais très apprécier. Le conzilla aime faire son intéressant en disant « Regardez ma crête » (rien à foutre ouais). Le conzilla aime poser des questions alors qu’il connaît déjà les réponses. Bref, le conzilla tape sur les nerfs…surtout s’il est accompagné de ses semblables.

Mais que faire face à ce fléau ?!? No panic ! Plusieurs solutions s’offrent à vous :

1. avoir toujours un walkman sous la main (l’ipod, c’est démodé et SE ça t’explose pas dans la face),
La musique a toujours été la meilleure arme du monde ! Avoir une playlist avec des chansons relaxantes ou plus rythmées peut ralentir l’apparition des symptômes et éviter un malheur.

2. eviter le conzilla. Pour cela il faut avoir l’œil !

3. penser à quelque chose de paisible pour éviter toute contrariété

4. transformer dans sa tête le conzilla en marguerite…cela instaurera une atmosphère de peace and love.

5. se tirer une balle dans la tête. Mais bon, je ne te le conseille pas…

Moi, j’opte toujours pour le walkman. De cette façon, je n’entends pas conzilla aboyer et je me concentre uniquement sur ma musique choisie avec goût.

Aucun vaccin n’est disponible pour le moment. D’ailleurs, il ne le sera jamais. Le conzilla continuera à pulluler notre génération et les générations à venir…c’est triste je sais mais bon soyons plus forts que lui ! Tiens petite musique de bon goût : Just Jack