samedi 22 janvier 2011

vendredi 21 janvier 2011

[Dan bis] Sa taille fait de lui le coupable idéal


Passagère régulière de l’autobus, je fais partie des témoins privilégiés des différentes scènes qui se déroulent quotidiennement dans ces véhicules imposants. Nous menant toujours ou presque à destination, les autobus sont souvent la cause d’accidents ; du moins c’est ce que raconte l’autre partie impliquée dans de « petites » carambolages…

Jeudi 20 janvier, les tamouls célèbrent le Thaipoosam Cavadee. Des déviations sont prévues pour le bon déroulement des processions. Ce qui est d’ailleurs le cas à Quatre-Bornes…enfin presque puisque déviations, il n’y a en avait pas vraiment à ma connaissance hein (et en plein centre-ville). Juste des policiers pour gérer la circulation. Les dévots bloquant de temps en temps le trafic, les nerfs étaient plutôt à vif…surtout pour les conducteurs et les contrôleurs d’autobus !

Dans un petit chemin de la ville Fleurs, l’autobus se dirige doucement mais surement vers sa destination. Cependant un van devait couper court à son projet. L’autobus aurait heurté l’autre véhicule ! Bien décidé à ne pas se laisser faire, le chauffeur du van (au look très bollywoodien) descend de son véhicule pour passer un savon au chauffeur du bus. Les badauds commencent alors à augmenter (homme sur sa maison, petit fouteur de trouble, veillard….)

Chauffeur bollywoodien : Van nef saaa ! oune raye mo van ! Ou croire couma ou vié bis sa ! (C’est un van neuf, vous avez rayé mon van ! Vous avez cru qu’il était comme votre vieux bus !)

Chauffeur du bus : Kine arriver la ? Nanier pane rayer la ! Pane tap ar ou ! (Que se passe-t-il ? Il n’y a rien de rayé là. On ne vous a pas heurté !)

Les passagers du bus (surtout les femmes) : Li p coz menti ! Guet sa distance la couma ine capav tape ar li / Nu aller sofer ! / Li p rod cash !/ Nu alllller ! (Il ment ! Regardez toute cette distance – qui sépare l’autobus du van – comment on aurait pu heurter le van ? / Chauffeur, partons ! / Il veut de l’argent / Partons !)

Le bollywoodien, très énervé, fait mine d’appeler je ne sais qui – la police peut-être ? Après des minutes de blabla, il s’énerve encore plus et met un grand coup de pied dans le vieux bus ! Heureusement qu’il est costaud, le bus pas le bollywoodien, sinon on aurait tous fait connaissance avec le bitume.

Mettant l’huile sur le feu, le petit fouteur de trouble cracha : Donnne sofer la 2-3 claques sa va apran li (mettez deux-claques au chauffeur, ça lui apprendra)
Entre-temps, les passagers du van sont également descendus pour prendre connaissance de la situation. Femme et enfants commencent alors à pleurer…Un autre prend une serviette pour nettoyer le van sous le regard de plusieurs personnes. « Li p rod casssse ! » entend-on dans le bus. « Samem ki li p rodé ».

Pour régler la situation, le chauffeur de bus propose alors d’aller au poste de police. Option refusée par le chauffeur de van. De l’argent peut-être ? Non plus. Finalement après avoir pété une durite, les deux chauffeurs sont partis chacun de leur côté...Le van n’était vraiment pas amoché (bollywoodien s’en est peut-être rendu compte pour dire « aller laisse tomber, laisse tomber »!)

On a pu reprendre la route en toute tranquillité, enfin presque puisque devant des dévots nous attendaient… ^^

J’ai été très surprise par les personnes qui sont arrivées sur les lieux après ce petit accident ! Ils ont tout de suite accusé le chauffeur du bus et ont même voulu le « tabasser ». Pourquoi accuse-t-on toujours les autobus ? Ne devrait-on pas se renseigner d’abord sur les circonstances de l’accident avant de lancer des pierres aux mastodontes qui nous conduisent chaque jour à bon port ?

Qu’en est-il de ces petits chemins que doivent emprunter chaque jour ces véhicules ? Il faudrait peut-être y penser avant qu’un accident plus grave ne se produise… Mais comme on dit ici « après la mort, la tisane » …

(Témoin de la scène, le van est passé sans toucher l’autobus hein…) 

jeudi 20 janvier 2011

Thaipoosam Cavadee à QB (vidéo)


En balade à Quatre-Bornes, je me suis arrêtée pour filmer la procession des dévots dans le cadre de la fête Thaipoosam Cavadee. Les images ne sont pas extra mais je peux vous garantir qu'en vrai, c'était très coloré et très beau...
Originaire du sud de l'Inde, cette fête tamoule est la plus impressionnante du calendrier mauricien. C'est une cérémonie de purification du mal. Durant la fête, les participants portent sur leurs épaules le cavadee, structure de bois symbolisant les montagnes sacrées et abondamment décorée.
Une longue préparation de plusieurs jours, accompagnée d'un jeûne, précède la cérémonie où nombre de participants entrent en transe.
La musique, la fatigue et les prières permettent d'accéder à une sorte d'état second dans lequel on est sensé se rapprocher de Dieu. Certains se plantent des aiguilles dans les joues, des épingles dans la langue, des crochets dans le dos, avant d'aller au temple où des offrandes sont faites.
Ferveur, délire, cris, transes et joie intense. Il faut y assister en toute discrétion.
source : routard.com

mercredi 19 janvier 2011

[DAN BIS] Les «mini-racailles» du pays

Passagère régulière de l’autobus, je fais partie des témoins privilégiés des différentes scènes qui se déroulent quotidiennement dans ces véhicules imposants. Nous menant toujours ou presque à destination, les autobus sont empruntés chaque jour par des milliers de personnes, surtout des collégiens…

Futurs dirigeants du pays (ou pas), ces collégiens*, lorsqu’ils sont en groupe, se sentent très puissant. Ils parlent forts. Bizarrement ce sont surtout les filles qui mettent le volume au maximum. Et que je te parle de machin et que je te parle de truc et que je te raconte des trucs et que je fais chier la Pingouine qui a mal au crâne….Les gars, eux, se la jouent petites racailles en tirant sur la corde qui active la sonnette ! Et que je tire, et que je te tire sur ta corde !!! Cette activité puérile énerve forcement le contrôleur qui fait la tronche…étant vieux il ne peut rien faire de plus face à 17 racailles en puissance.

Continuant sur sa lancée, le troupeau s’agite encore plus…au point de sortir le chauffeur de sa cabine !

Chauffeur : DESANNNN !!! TONE SONNE TO DESAN ! Zot ale lekol pa coner ki zot aprane (Descends, tu as sonné, tu descends. Mais qu’est-ce que vous apprenez à l’école)

Le caïd : Mone sonner parski ti ena ene ti garson ki ti p desan (J’ai sonné parce qu’il y avait un petit garçon qui allait descendre)

Chauffeur : DESSSSANNNN, tone sonner plisier fois, dessan (Descends, tu as sonné plusieurs fois alors tu descends)
Le caïd : Pas moiii saa, clensy sa (Ce n’était pas moi, c’était Clensy)

Transpirant, juste au dos, le chauffeur regagne sa cabine et poursuit sa route jusqu’à ce que le petit caïd et ses disciples arrivent à destination. En descendant, petit caïd jette un regard de tueur au chauffeur qui lui fera un petit signe insultant de la main…

« Zot ale lekol pa coner ki zot aprane », en tout cas pas les bonnes manières… car outre leur grande gueule face à l’autorité, ils agissent également comme des sauvages à la gare en poussant tous les civils sur leurs passage et en jetant leur bouteille de coca sur leurs copains…juste pour rigoler.

*Pas tous hein...

dimanche 9 janvier 2011

Docteur, puis-je vous voir…

...avant six mois ?
Premier livre de l’année 2011. La Pingouine’s Biblio s’était un peu endormie. Mais la voilà remise sur les rails…

J’ai passé mon samedi après-midi à lire ce petit livre de Nicole de Buron. Et j’ai adoré. J’ai beaucoup ris…seule dans ma chambre. J’ai pendant plusieurs heures oublié mes petits problèmes d’animal persécuté.

Résumé du livre 
Une panne d'électricité, une marche qui se dérobe, une chute dans l'escalier, et vous voilà en mille morceaux, indisponible pour des semaines, des mois peut-être. Est-ce grave ? Au début, on ne sait pas bien. Aux urgences les diagnostics relèvent de la fantaisie, la lecture des radios dépend des goûts et des couleurs. Votre médecin de famille fait de la randonnée au Népal, celui de S.O.S. Médecins ne s'intéresse qu'à vos livres. Et vous ne marchez toujours pas. Il faut opérer, mais quand ? Le professeur Rocher, le meilleur, vient lui aussi de se casser le genou... Quand la patiente s'appelle Nicole de Buron, cette simple histoire de fracture tourne à la sarabande épique et à la comédie moliéresque. Chacun se reconnaîtra un peu dans cette satire du monde, parfois effrayant, de la médecine.
La petite phrase à retenir : « Rire aide à guérir »

vendredi 7 janvier 2011

Le bonheur d'être l'enfant de mon père

Depuis que je vis chez mes parents - c'est-à-dire depuis toujours -, mon père me reproche souvent de manger "SA bouffe". Alors moi je lui réponds "la prochaine fois évite d'avoir des gosses".
Aujourd'hui pour le dîner ce sera Puit d'Amour, Kinder Bueno White et du sirop d'amande... (j'avoue que j'ai un peu peur d'utiliser l'eau...il pourrait me dire que je bois "SON eau")

mardi 4 janvier 2011

Faire des choix

Oh que c’est difficile de faire des choix. De faire le bon choix, surtout. Et moi je fais partie des gens qui sont toujours indécis et qui se posent 30 000 questions avant de faire un choix. Même après avoir passé cette étape, ils se posent encore 30 000 questions dont la plus récurrente est : Ai-je fait le bon choix ?

Pourquoi doit-on constamment faire des choix ? Pourquoi ne peut-on pas tout tester ? Genre moi par exemple dans la vie je m’intéresse à beaucoup de choses sauf qu’à chaque fois je me retrouve à faire des trucs qui ne me passionnent pas vraiment (du moins au début j’étais perrrrrsuadée que c’était le cas)…et comme j’ai fait le choix de faire ce truc, je me retrouve au pied du mur…à me poser encore 30 000 questions. Avec le temps, ce fonctionnement commence à m’épuiser.

Le pire c’est quand « je dois faire un choix » copine avec « l’angoisse ». Alors là c’est le cocktail Molotov. Aujourd’hui c’est : Choix numéro 1. Demain c’est : Choix numéro 2. Après demain c’est : je ne sais plus quoi faire je demande de l’aide…et ça c’est encore pire ! Car oui les gens te donneront des conseils que t’as pas vraiment envie d’entendre. ^^

Bref, je crois que je vais laisser couler, ne faire aucun choix, vivre au jour le jour… sans regret, je l’espère.

samedi 1 janvier 2011

Please welcome 2011

J’y crois pas t’es déjà là ! C’est fou fou fou ! Je dois dire que je suis contente comme un macaque dans la jungle d’être enfin débarrassée de ta copine 2010. Elle ne m’a pas facilitée la vie, tu sais. Même quand les planètes se sont alignées pour me faire gagner au Loto, elle, elle a tout fait foirer ! T’imagine pas ma déception.

Comme tu es toute jeune et que tu possèdes encore toutes tes facultés, je souhaiterai te donner quelques petits conseils pour que tu sois la plus belle des années ! Je guiderai tes pas vers la bonne direction…
Pour être une bonne année, je te conseille de m’écouter d’abord ensuite tu t’occuperas des autres. Tu devras mettre sur ma route toutes les belles opportunités possibles pour que je sois contente de toi. Tu éviteras de me faire avoir des problèmes dans tout ce que j’entreprendrai d’extrême.

Je te conseille aussi de me faire gagner beaucoup d’argent pour mon Big projet ou, éventuellement, pour un tour du monde. Mon passeport est vierge alors faudrait le dévergonder un peu (oula…).

Je t’invite (oui bon) aussi à mettre sur ma route des personnes sympas qui n’attendent pas que je leur souhaite la bonne année en premier avant de le faire. Pourquoi ? Parce que c’est un peu vexant quand on sait que j’ai souhaité Noël la première. Comment ça arrête de faire l’enfant ? Tu me dois le respect, je te signale !


Autre conseil : tu feras tout tout tout tout pour que tout tout tout se passe bien pour la planète terre, que le soleil ne la brûle pas trop, qu’elle ne tremble pas trop, qu’elle ne pleure pas trop et qu’elle ne vente pas trop non plus. Et aussi qu’on découvre comment le coelacanthe fait des bébés, parce que ça me perturbe.

Sur ce, bonne chance 2011…t’en auras besoin avec tous ces politiciens qui te solliciteront mais MOIIIIII d’abord okay !