mardi 10 août 2010

L’impasse intersidérale - Entretien prise 1

Gens,
Je suis dans une impasse. J’ai l’impression que je perds des neurones chaque jour. Je cherche, je cherche, je cherche et je ne trouve pas…enfin si: lundi j’ai été à un entretien dans un bâtiment ultra-sécurisé. Face à ce gros bâtiment imposant et froid, j’ai eu la trouille…pendant 5 minutes. J’ai même failli faire demi-tour mais j’ai vu des gars en costume et j’ai succombé.

Timidement, j’ai marché sur le beau gazon pour enfin prendre le chemin destiné aux gens normaux. J’ai marché et j’ai marché jusqu’à arriver devant la grande porte. Et là, je me suis arrêtée pour me demander ce que je foutais vraiment ici et les questions ont surgi de nulle part. Me ressaisissant avec beaucoup de mal, j’ai tenté une première approche en demandant mon chemin à une employée qui m’a indiqué un grand panneau avec tous les noms des bureaux dessus. Prenant connaissance de l’étage où je devais me rendre pour mon interrogatoire, je me suis mis à chercher les ascenseurs : ma plus grosse phobie. (J’avais bien l’intention de prendre les escaliers mais monter neuf étages m’aurait fait échouer au détecteur de mensonges.)

Un obstacle s’est cependant dressé entre les ascenseurs et moi : la sécurité. « Vous devez aller prendre une carte de visite à l’accueil ». Soulagée de pouvoir remettre à plus tard cette expérience extrême, j’ai trainé mon petit corps affaibli par les émotions jusqu’à l’accueil. Face à moi, deux dames. Choisissant la plus sympathique (enfin je crois), je lui ai expliqué mon cas. J’ai dû ensuite lui fournir une pièce d’identité. En possession de ma carte, je me suis enfin dirigé vers les sensations fortes : prendre l’un des quatre ascenseurs. La carte remise à la sécurité, j’ai choisi l’ascenseur numéro un. A peine mis les pieds dans ce manège de folie, j’ai vite pressé sur le numéro 9. Mais pas de bol pour moi, l’ascenseur ferma ses portes pour la rouvrir illico presto. Après deux tentatives, j’ai pensé à demander de l’aide à la sécurité qui, d’un essai, réussit à refaire fonctionner cette putain d’ascenseur.

Arrivée à destination en bonne état, je me suis ensuite dirigée vers la porte de l’entreprise. Sauf que cette porte, elle ne s’ouvre pas toute seule. Il a fallu qu’un gars vienne l’ouvrir cette porte sous haute sécurité. Après des informations éclaires, je me suis dirigée vers une petite salle pour remplir des formulaires. Après avoir failli m’étouffer en remplissant ces formulaires très indiscrets, une dame s’est approchée pour m’expliquer ce qu’ils faisaient exactement dans cette entreprise. Elle a ensuite discuté du contrat qui…m’a refroidie. ^^ Quelques clauses s’y trouvant ont eu raison de mon instinct qui s’est immédiatement réveillé pour trouver une solution pour me faire sortir de ce guêpier. Ni une ni deux, j’ai sorti : «euh ces clauses m’embêtent…je ne pense pas pouvoir accepter». Après 5 minutes, je me suis retrouvée de nouveau sur le gazon respirant l’air frais...de la liberté.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

La Cyber Tour et la cyber prostitution... Tel sera l'avenir de la génération 2.0. Ainsi en a décidé les dieux que nous avons choisis d'adorer.

Bruno a dit…

lol tres sympa comme entreprise ... une de ces cyber tours a Ebene?

Sumie a dit…

c'était quoi les clauses ???

Sumie a dit…

mais c'était dans quelle entreprise ?

Jessica Mars a dit…

1132nd : \o/

Bruno : \o/ presque sympa. :D

Sumie : je t'ai tout racontée par mail et via un p'chit commentaire sur ton blog hihi ^^ :D